Monsieur SERMIER peine avec la moyenne.

Dans le progrès du 1er Février, le député, tente de nous faire une leçon d’arithmétique en nous expliquant que la moyenne d’élèves par classe passe de 22,70 élèves par classe en 2011 à 22,78 en 2012. Certes à première vue ces chiffres ne paraissent pas catastrophiques, mais si on regarde de plus près, les moyennes peuvent cacher de grandes disparités.

Une classe qui ferme dans un petit village rural, c’est souvent le dernier lieu de vie sociale qui disparaît. Les 11 postes de RASED supprimés ce sont autant d’enfants qui ne seront pas pris en charge etc.

Les politiques basées sur des moyennes engendrent des conséquences catastrophiques surtout en milieu rural où l’organisation génère parfois des particularités qu’il faut bien prendre en compte. Une fermeture génère des transports supplémentaires, donc un cout supplémentaire, du temps de transport en plus pour les enfants etc.

Mais si un député issu d’une commune rurale jurassienne ne peut pas le comprendre, il y beaucoup de souci à se faire et s’il en a « assez d’entendre n’importe quoi sur le sujet » il faut vite qu’il laisse sa place. L’occasion lui est offerte au mois de juin, et pour cela, il appartient aux électeurs de ne pas lui donner… la moyenne.