Jusqu'où ira l'éducation nationale ?
Le comité technique du 6 février à sorti 11 classes du champ d'étude. Mais le compte n'y est pas puisque il reste encore 29 classes menacées.
Pour le secteur de Voiteur, le directeur d'académie, à court de solution, va même jusqu'au chantage: si on garde une classe à Voiteur on ne peut ouvrir la classe prévue à Bréry-Saint Germain.
Voila de quoi améliorer les relations entre communes et parents d'élèves qui, j'en suis sur, ne tomberont pas dans ce piège grossier.
Avec l'arrivée de la gauche aux commandes et après les promesses sur l'éducation faites par François Hollande, on était en droit d'attendre beaucoup mieux.
Au lieu de s'engager a la hâte dans une réforme des rythmes scolaires sans concertation avec le terrain, le ministre de l'éducation aurait été mieux inspiré de rompre avec la politique précédente et organiser une vrai réflexion pour tenir compte de la spécificité des territoires ruraux et accueillir les 2 ans dans de bonnes conditions.
Mais voilà, à Paris, on semble plus préoccupé à mettre son nom au bas d'une réforme que d'affronter les véritables problèmes.